Vis ma vie de vendeuse par L.

J'ai un "super" job étudiant cet été : vendeuse !

Je travaille dans un magasin de prêt à porter "haut de gamme" pour femmes de plus de 40 ans on va dire...

Comment dire ... Vendeuse c'est pas... euh... c'est pas ma passion...

Disons que je regarde les vendeuses avec un autre regard maintenant... 

1. Les clientes

Pour le coup, une des rares facettes intéressante...Je dois dire qu'elles sont plutôt toutes sympas donc je passe rapidement là dessus.

2. Les fringues

Oui c'est là que ça commence à poser légèrement problème... Ca a beau être de la soie, du cachemire, des matières nobles, c'est moche. Voila oui, c'est moche. C'est chargé, taillé bizarrement, jamais à la bonne longueur... Rien n'a encore trouvé grâce à mes yeux ! (Bon vous me direz, je ne suis pas vraiment dans la cible)

Et vendre quelque chose que je n'aime pas c'est au-delà de mes compétences ! J'y arrive pas... 

3. La peur du grand méchant : le SIEGE 

Je bosse dans une chaîne. Et autant vous dire que chaque client qui franchit la porte est potentiellement un client mystère. 

Un méchant client envoyé par le Siège pour vous juger et vous noter...et tout rapporter au Siège le méchant. Plaie de la vendeuse, le client mystère est sa plus grande hantise. Il note tout, observe tout (jusqu'à la manucure de vos pieds Madame, si si !)

4. L'ennui

Debout 7h c'est long...très long... Surtout quand une personne/heure franchit la porte... Je peux vous assurer qu'on les sens passer !

J'ai du coup développé la technique du "Grazia-ELLE-tu-l'as-pas-vu-je-le-planque-je-t'embrouille", caché à la va-vite dans n'importe quel endroit de la boutique qui peut servir de planque.

5. Les collègues.

Loin de moi de dénigrer mes charmantes collègues mais il faut dire que dans la boutique où je bosse, elles ne sont pas franchement fut fut. Prendre une calculatrice pour faire 14€ + 4,50€ c'est inédit pour moi !

Bilan : 

une chose est sure, vendeuse c'est définitivement pas pour moi. Je finis le 30 juillet et croyez moi, j'ai plutôt hâte que ça se finisse !

Sur ce, je vous laisse, j'ai un magasin à faire tourner !